Saint-Julien-Le-Vendômois

Située à l’extrémité ouest du département de la Corrèze, la commune de Saint-Julien-le-Vendômois est limitrophe de la Haute-Vienne et proche de la Dordogne. Bordée par les rivières Auvézère et Boucheuse, son altitude moyenne est de 358 m.

Elle compte 252 habitants appelés "vendonnai(se)" qui bénéficient d’un cadre de vie apaisant et verdoyant.

La paroisse a pris le nom de Saint-julien car elle a possédé quelques reliques de ce Saint Martyr du IIIème  s.

Son nom fait également référence à la terre du vendonnais, sise sur un sous-sol dioritique d'origine granitique. Cette dernière est propice à l'agriculture et particulièrement à l’élevage bovin et ovin, grâce à son abondance en eau et en herbe.

Un peu d'Histoire

Cette paroisse dépendait de l'ancien archiprêtré de Lubersac. D’après les chroniques du monastère de Vigeois, "toute la terre du Vendonnais fut ravagée par les pillards de la fin du XIIème s, lorsqu'ils rançonnèrent vers 1183 les moines d'Arnac, ainsi que les églises de Lubersac, Beyssac et d'ailleurs". Dans la paroisse, se trouvait le repaire noble de La Croisille appartenant au seigneur des Cars.

Saint-Julien dépendait de la Chatellenie de Saint-Yrieix avant d'être unie à celle de Ségur. Les Hautefort, vicomtes de ce lieu où ils succédèrent à la famille des Cars, aux Bretagne et aux Limoges, furent considérés comme les principaux seigneurs de la paroisse au XIIIème s. Lors de la constitution des départements, après la Révolution, la commune de Saint-Julien fait partie du Bas-Limousin, elle est incluse dans la  Corrèze et dans  le canton de Ségur-le-Château. En 1801, elle rejoint celui de Lubersac.

Certaines de ces informations sont extraites du dictionnaire des paroisses de l'Abbé Poulbrière.