Le souffle de BALAM emporte l'adhésion du public

Après leur résidence à La Conserverie en mars dernier, BALAM nous a bluffé en égrainant, avec la cinquantaine de spectateurs, les 60 minutes de ce voyage soufflé par quatre accordéons.
Le ton est donné dès le début.
Les notes rivalisent avec les rayons des Leds de la scène qui se reflètent dans les pièces métalliques des instruments pour nous renvoyer des feux follets dans la salle de spectacle.
Le tableau interprété en introduction se retrouve également à la fin, nous offrant ainsi une jolie boucle musicale.
Entre temps, le souffle de BALAM nous tient en haleine constamment.
Chaque musicien dessine avec leur accordéon une œuvre collégiale pour laquelle chacun de nous a sa propre lecture.
On imagine facilement « un » Claude Lelouch, caméra sur l'épaule, nous mettre des scènes sur cette ambiance à « la » Yann Tiersen.
Nous avons pu ainsi chevaucher dans de grandes prairies, partager une croisière en mer calme avant un plongeon dans les abysses et vivre une escale plus rock où un feu des projecteurs nous donne « l'envie d'avoir envie de se lever et de bouger ! » comme me suggère mon voisin de strapontin.

Nous reprenons notre souffle dans une ambiance bleu nuit avec de la romance et autres jolis tableaux. La magie BALAM opère sans fausses notes et sans partition sous les yeux !!
A ce propos, « chacun de nous quatre apporte son propre souffle et les quatre accordéons n'en font qu'un ! » nous explique  Thomas Restoin avant de nous glisser sous forme de boutade «  si on se cherche du regard c'est que la mécanique rencontre un grain de sable ».

Grande satisfaction des amoureux du piano à bretelle et de la musique Trad, qui, avec de vifs applaudissements, se sont vu offrir un rappel avec La valse bohémienne emprunté à Jo Privat.